C’est en toute humilité que je m’adresse à vous aujourd’hui, pour écrire ces quelques lignes avec le cœur et authenticité. Je vous souhaite la bienvenue dans mon univers de “zen-attitude”.

Être authentique, ce n’est pas facile… Mais

ÊTRE SOI,

c’est peut-être encore moins facile car

c’est un cheminement de tout une vie…

Je ne l’ai pas toujours été mais faisant toujours de mon mieux pour m’en approcher. Je ne suis pas née dans des conditions d’être “zen” ou plutôt je le suis devenue car au plus profond de mon être, je ne m’en souviens pas !

Je suis convaincue que ma présence sur cette terre, n’est pas le fruit du hasard et vous non plus d’ailleurs comme je l’imagine très bien. Nous sommes sur la terre pour nous rencontrer et j’en suis très heureuse ! Je suis convaincue que nous avons beaucoup à apprendre de nos propres expériences, de nos souffrances, de nos doutes… Et c’est ma mission de vie…

Je me vois petite fille sans âge précis. Quelque chose dans mon existence est venue heurté mon côté trop sage, un ressenti qui me laisse des traces, un manque de sécurité, un manque de confiance naissant, une peur de l’abandon et un besoin “trop” important d’être aimée. Un besoin de reconnaissance pour combler tout cela. 

Mais pourquoi “trop”?

Ne serait-ce pas uniquement et juste ce dont j’avais réellement besoin ?

Pour commettre mes plus belles erreurs et apprendre mes plus belles leçons de vie… Pleurs souvent cachés, peur du jugement des autres, besoin d’approbation, incompréhension de mes émotions, manque cruel de connaissance de soi… Tout cela marquera ma vie et mes choix pendant des années.

Aujourd’hui, je me rends compte que je suis restée plus de 40 ans, guidée par mes peurs d’avoir peur. Et que cette conduite m’a emmenée dans un refus de rayonner, de m’épanouir pour justement éviter ces peurs, et vivre tout simplement … MA VIE ! 

Je ne grandis pas avec l’idée de viser quelque chose de grand, de fantastique, de merveilleux. Bien au contraire, rester dans l’ombre pour ne pas se faire remarquer, est ma porte de sortie. Quand les opportunités viennent à moi, je ne pense même pas que ce soit possible car tout cela ne fait pas partie de mes croyances. Je m’oriente comme je peux et mes désirs les plus profonds sont étouffés dans un refus ou manque de possibilité de m’accompagner. Un travail confortable se présente, je gagne ma vie et je gravis les échelons d’une entreprise qui me fait confiance. La notion de fierté n’est pas dans mes bagages déjà trop lourds, alors je fais de mon mieux dans une discrétion totale. Vu de l’extérieur, rien à redire. Ce pourrait même paraître exemplaire ! 

J’ai pourtant l’impression d’être “éteinte” de l’intérieur.

Je travaille en tant que gestionnaire dans le secteur de l’immobilier depuis quelques années. Les collègues ; l’ambiance me donne l’impression d’exister. J’aime ce que je fais et je le fais plutôt bien mais au fond de mon être, j’ai l’impression de passer à côté du sujet. Comme une prise de conscience du juste équilibre nécessaire de FAIRE et ETRE… Je manque de temps, mon organisation est aléatoire, je suis débordée en permanence et surtout, je n’arrive pas à aller au bout de mes projets les plus profonds, comme une fuite permanente de ce qui pourrait me faire du bien.

Le stress m’accompagne partout et pour un rien comme s’il s’agissait du “booster” pour avancer ! Même si je suis plutôt à l’aise dans mes rapports avec les autres, entre colère, peur de leur jugement, jalousie et culpabilité, j’ai le sentiment de toujours mal m’y prendre… c’est une vie “normale” dont je me “contente” ! 

Je me marie avec le père de mes enfants, et après plusieurs tentatives de grossesse sur plusieurs années, je donne naissance à mon fils Valentin, trésor de ma vie de femme et de maman. Il n’est pas question de transmettre à mon enfant toutes ces insatisfactions et cette impression d’être passée à côté de ma vie.

Pourtant j’ai la vague intuition au fond de moi que la vie ne peut qu’être merveilleuse dans le contexte de vouloir construire son nid d’amour. Un sentiment de toucher du doigt quelque chose d’important, de faire la découverte du bonheur familial qui devrait changer ma vie.

Et effectivement, ce contexte change ma vie… pendant un temps trop court car malgré ma volonté de dépasser les difficultés qui se présentent alors que mon fils, âgé 7 mois, est victime d'un accident au domicile de l'assistante maternelle qui le garde en mon absence ; je sombre et je me dis que rien ne se passera comme prévu sur le long terme.

Tout me parait fragile et instable. Drôle de programmation où le bonheur est éphémère !  Avec en fond de toile, la croyance inconsciente, que je n’arriverai jamais à être heureuse… et que le bonheur n’est pas fait pour moi.

Trois années passent et je suis enceinte pour la deuxième fois… le miracle de la vie me donne des jumeaux avec le choix du roi dirait-on ou précisément le choix de la reine : garçon et fille ! Je suis heureuse d’agrandir ma petite famille et pourtant en moi toujours cet ennui profond, et l’impression permanente de ne pas avoir ma place dans ce décor trop parfait. C’est dans ce décor que se produit l’événement de ma vie : une grossesse gémellaire qui m’oblige à rester alitée pendant presque 4 mois. Mon corps me crie de m’arrêter… ma vie ne me ressemble pas !

Je me sens inquiétée par le risque d’un accouchement prématuré… ces deux petits êtres qui grandissent en moi, me donnent une confiance en débordement et j’ai l’impression de comprendre vraiment ce que cette grossesse est censée m’apporter. Elle signifie manquer de temps, faire des choix, mettre en veille un métier qui est devenu intéressant et qui pourrait me propulser vers une promotion professionnelle… mais point de sacrifice puisque je suis l’heureuse maman dans ma plus belle réalisation ! Ma priorité immédiate : mener à terme cette grossesse si précieuse qui me donnera la joie immense d’accueillir Alban et Salomé, mes autres trésors de la vie ! Je suis comblée, maman de 3 merveilleux enfants et pourtant…

En secret, je pleure souvent car en réalité, je comprends le fond du sujet trop bien dissimulé par intérêt : ce n’est pas le stress, ce n’est pas le manque de temps, les autres n’y sont pour rien. Le souci c’est que ma vie ne me ressemble pas.  Je ne fais pas ce pourquoi je suis faite, je ne suis pas moi, je suis à côté de ma vie, je suis spectatrice et impuissance ce mon film  en noir et blanc ! 

Les années passent, faites de petits et grands bonheurs avec mes enfants qui sont les piliers de mon existence. Nous mettons ensemble les couleurs à nos vies et l’équilibre familial est enfin perceptible… pourtant en 2016, alors que j’envisage vaguement une reconversion professionnelle, on me diagnostique un cancer de l’utérus et six mois après, un cancer du sein. C’est un arrêt sur image sur une vie encore secouée par des difficultés.

Mais quelle leçon dois-je prendre de ces expériences douloureuses ?

Un accueil est nécessaire et je décide en cet été, de reprendre les commandes de ma vie et de me  créer celle qui me ressemble. Challenge ambitieux sur fond de maladie et des traitements qui l’accompagnent. Ce que je ne comprends pas encore, c’est pourquoi mes tentatives précédentes n’ont pas fonctionné. Et je me dis qu’être heureuse et vivre une vie passionnante, c’est ce que tout le monde veut, non ? alors pourquoi pas moi ? 

Je valide mes apprentissages de nombreuses approches comme la sophrologie, la psychologie positive, la méthode NERTI ou encore la thérapie cognitivo-comprotementale ; je m’enrichis de pratiques pour une prise en charge  individuelle et collective en mon cabinet et en entreprises.

Puis je me  tourne vers les besoins du malade par l’animation d’ateliers collectifs en centres hospitaliers. L’association ESPACE LIBELLULE me soutient et me permet d’offrir un espace de bien-être à toutes les personnes concernées par le CANCER par des ateliers et soins gratuits. Le centre hospitalier qui m’ a apporté les plus grands soins sur mon parcours de santé, me propose d’intégrer une équipe pour l’animation d’atelier « d’éducation thérapeutique du patient ». Je deviens ce que l’on appelle dans l’univers médical “un patient expert”. Des explications sont disponibles juste ci-dessous, un peu plus bas. Pour autant je ne cesse de perfectionner les 3 choses essentielles à ma bonne compréhension de ma vie : 

ÊTRE 

FAIRE

SAVOIR

* Longtemps j’ai confondu ETRE et FAIRE : le manque d’équilibre m’a souvent amené à un Mal-Etre ou un Mal-Faire.

J’ai étendu ma compréhension, mon attention  et mon écoute de mon ETRE  pour équilibrer mon FAIRE et j’ai compris que les deux réunis et bien dosés, me permettait d’accéder au BIEN-ETRE et au BIEN-FAIRE. 

* Longtemps j’ai confondu SAVOIR et FAIRE : j’ai cru que le simple fait d’apprendre , serait suffisant. J’ai oublié que si je sais mais que je ne fais pas alors je ne sais pas !

J’ai cru que le fossé sur lequel je devais concentrer toute mon attention n’était pas celui qui séparait le NON-SAVOIR  du SAVOIR mais celui qui séparait le SAVOIR du FAIRE. 

Aujourd’hui je mets à votre disposition mon SAVOIR-ETRE et mon SAVOIR-FAIRE…

ensemble pour le meilleur de Vous-Même afin de le FAIRE-SAVOIR ! 

Il m'aura fallu 4 ans pour poser mon cadre de vie aujourd'hui serein et c'est dans cet esprit que je souhaite vous transmettre mes expériences et mes méthodes. Après 4 années écoulées, je peux me dire en bonne santé, physiologique, mentale, émotionnelle, spirituelle, financière, psychologique... J'ai suivi le parcours de soins classique - chirurgie, radiothérapie, hormonothérapie - tout en faisan appel à des techniques parallèles comme la sophrologie, le Reiki et le LaHoChi, la visualisation positive, la méditation, les techniques de la psychologie positive... pour accoucher du meilleur de moi-même.

Personnellement “la guérison” de mon cancer a nécessite 3 piliers : la médecine officielle aura été le deuxième, la médecine non officielle dont la sophrologie pour troisième et le premier pilier, le plus important des trois aura été “MOI“… 

Je me suis interrogée sur mes responsabilités ; j’ai cherché des solutions immédiates mais trop pressantes, et j’ai trouvé mon axe d’accompagnement pour ma “guérison” de cœur, ma “guérison” d’âme dans un premier temps et mon ouverture professionnelle d’aujourd’hui… la sophrologie. 

J’ai réalisé que ma vie était en équilibre ; que mes émotions se cachaient au fond de moi, que mes rêves ne demandaient qu’à émerger au grand jour.

J’ai compris que pour dépasser ce que je n’étais plus ou pas encore, je devais “m’aimer”… et accepter la “mal-a-dit” dans sa globalité ; accepter de “lâcher” ou “abandonner une partie du MOI“… Serait-ce l’ARBRE DE VIES ? 

Nous avons en nous les ressources pour surmonter la “MAL-A-DIT“,  même quand le problème s’appelle “TU-MEURS“…

Mais si nous avons en chacun de nous, le potentiel de guérison, nous avons besoin des autres pour l’activer : “la guérison” ne se fait pas dans la solitude et l’isolement, bien au contraire… alors MILLE MERCIS… 

* MERCIS à ma famille, mes enfants de leurs présences et patience au quotidien, de leur AMOUR toujours, de leurs absences bénéfiques parfois et d’avoir supporté ces moments pas toujours faciles sans oser dire difficiles. 

* MERCI à eux de m’avoir donné le temps nécessaire pour mes formations, de m’avoir accordé un “joker possible” et de l’avoir compris ; de leur soutien toujours dans les moments de doutes, à avoir cru en moi…

* MERCIS à mes ami(e)s et ils se reconnaîtront de m’avoir accompagné et pour certains de m’avoir éduqué à “prendre la hauteur nécessaire”, à prendre “l’air pur”, à me réchauffer sous les rayons du soleil et de supporter des moments parfois sans les rayons de soleil ! un clin d’œil particulier à mes compagnes de route, qui ne sont jamais très loin…

* MERCIS  à vous tous pour avoir contribué à “mon grand changement” de vie et de contextes professionnel, personnel et spirituel; de l’avoir compris, de m’y avoir aidé…

* MERCIS  et ils sont nombreux pour toutes les belles rencontres de ma vie.. à partager sans modération.

* MERCIS à ceux que je connais pas encore, en espérant que ces pages leur permettront de surmonter le CANCER avec l’aide de la SOPHROLOGIE et à trouver en eux, courage, optimisme, changements, espoir et joie de vivre grâce à la sophrologie… MILLE MERCIS.

Je prends une première décision qui va changer ma vie : celle de me lancer un défi hebdomadaire, un objectif précis en matière de développement personnel pour ouvrir encore plus mon potentiel, ouvrir le champs de tous les possibles, me reconnecter à moi et créer la vie qui me ressemble. 

Puis vient ma deuxième décision qui prend tout son sens  : riche de mes expériences, de la confiance qui m’ est accordée et la réalisation de moi-même, je me tourne vers l’écriture, superposant la SOPHROLOGIE & le CANCER en perspective d’une pratique destinée à favoriser l’état d’équilibre, le mieux-être, le mieux-vivre face à la maladie, une prise de conscience de la nécessité de prendre soin de soi mais aussi devenir acteur de sa propre santé.

Ma troisième décision est majeure : elle aura un impact bien plus grand que celui que je cherche depuis toujours. Pour être certaine de respecter mon engagement, je décide de passer au digital afin de proposer aux plus grands nombres, touchés par la maladie ou en recherche d’un équilibre de vie ;  des programmes spécifiques et un accompagnement en télé-consultation.

Profitant de la période plaçant la France et le monde entier en confinement, ce même délai qui nous a plongé à la recherche de nous-même, je décide de créer mon site internet ...  J’appuie sur le bouton “publier”, le 1er juin 2020…

Toutes les maladie chroniques ont leur “Patient-Expert” mais le cancer tarde à reconnaître les siens.

Pour exemple concret, le centre de radiothérapie Claude Bernard à Metz a intégré une “ancienne patiente” à l’équipe médicale ; elle a son bureau entre les services de radiothérapie et de chimiothérapie… et surtout une mission précise : mettre ses “compétences”  au service des patients pour les aider à mieux vivre avec la maladie.

En France, le patient-expert a d’abord trouvé sa place au sein des programmes d’éducation thérapeutique ; soignants et patients experts se complètent. Les premiers parlent des traitements et des effets secondaires, alors que les seconds évoqueront la gestion de la maladie au quotidien, à la maison… les animations co-construites et co-animées par des soignants et des patients expert, fonctionnent beaucoup mieux car ils sont fondés sur les attentes des malades et non celles des soignants.  

Je vous préciserais bien volontiers ma propre expérience de “patient-expert” et de mon rôle de thérapeute pour avoir intégré le groupe d’intervenants associés au groupe de soignants, afin de  pratiquer l’éducation thérapeutique du patient dans la clinique tourangelle qui m’a accueillie pour mes soins deux années auparavant. 

La crédibilité des “patients-expert” est sans égale et pourrait s’étendre à un autre rôle, celui de “patient coordinateur” du parcours de soin. En cancérologie, le patient expert a donc toute sa place et pourrait occuper bien des rôles mais sous un autre nom : celui de “patient -ressource”. c’est en tout cas ce que le Plan  Cancer a choisi pour éviter de confondre  expérience et expertise ; et ainsi ménager les susceptibilités médicales. 

Il est vrai que le fait qu’un patient ait vécu “dans sa chair” l’annonce, la maladie, les traitements, et ait appris à vivre avec le cancer, confère pourtant de réels savoirs, ressources et compétences. Un patient expert… de quoi ?

Un patient devient-il expert "du” cancer, “d’ un” cancer (sein, poumon…) de “son” cancer ? … en fait, il acquiert des compétences dont certaines sont valables pour tous les cancers, voire sur le principe pour toutes les maladies chroniques, et d’autres plus spécifiques à une maladie ou à un traitement : “les compétences psychologiques (savoir gérer ses émotions, maîtriser son stress, retrouver la confiance en la vie…) sont par exemple très transversales, à l’opposé des compétences d’auto-soin, comme la prévention des effets secondaires des traitements.

Pour ceux qui me lisent et qui pourraient être blessés, je me veux rassurante… c’est mon histoire, elle m’appartient comme il m’appartient de m’en libérer, de coucher par ces quelques lignes, toute la puissance des mots pour évacuer les maux. Serait-ce l’ESPRIT PAPILLON ?

Ne jugez pas et ouvrez votre cœur pour panser vos blessures et nourrir votre MOI.

Accordez-vous la voix afin de vous placer sur la voie de guérison.

Les miennes m’auront permis de réunir le CANCER et la SOPHROLOGIE pour RENDEZ-VOUS !

Il n’est jamais trop tard..

prenez chaque étape de votre VIE, chaque difficulté comme des tremplins de rendez-vous avec VOUS-MÊME…

Je souhaite une véritable communauté autour des sujets qui me sont chers, une communauté créée autour du changement. Je reconnais humblement que ma contribution au même titre de bien d’autres acteurs, en fait partie. J’ai le sentiment certain que ce mouvement est né, l’envie d’un monde nouveau, d’un monde où les connexions des hommes et des femmes entre eux, deviendront une réalité reconnue, précieuse et divine. Cette envie est de plus en plus présente, de plus en plus palpable mais tellement fragile… je la sens ici et maintenant, dans mon “MOMENT PRÉSENT” du bout des doigts, comme un chef d’œuvre de mes VIES.

Un mouvement est lancé… dont j’ose imaginer que nous ne sommes qu’au début !

Aujourd’hui je rêve de plus en plus.. et pour toujours.

Je rêve à la magie des belles rencontres de vie.